vendredi 23 octobre 2009

La la la.

C'était une drôle de sensation. Mon corps glacial, mes mains rouges et chaudes. Ton regard vivait à nouveau. J'existais, tu me voyais. Je t'avais prévenu. Je n'aime pas les remords, je n'en ai aucun. Le rouge coulait et tes yeux effrayés me regardaient à nouveau. Je vivais dans ton regard alors que j'avais cessé d'exister dans ton âme. C'était l'un des plus beaux jours de ma vie. Je la tenais dans mes bras mais c'est moi que tu observais. J'ai cru voir de la souffrance dans ton visage. Dans le sien aussi, peut-être, mais je l'avais prévenu. Je te l'avais dis, tu ne m'as pas crue. Je voulais que tu m'appartiennes à nouveau. Je ne pouvais pas vivre sans toi. Tu es rentré, la porte grinçaient, tu as hurlé et j'ai compris, j'ai compris que j'avançais à nouveau. J'ai compris que je pouvais à nouveau vieillir, vivre. Je ne me cache pas, je ne cache pas mon acte. Vous étiez prévenus, tous les deux ! Ce n'est pas de ma faute mais de la votre. Je plaide coupable parce que je le suis. Je t'avais dis que je la tuerai, c'est toi qui devrait finir aux enfers.